Le.Jamais.Du.Toujours

S'aimer à se donner tort.

Jeudi 19 avril 2012 à 20:42

Je me suis toujours demandé, comment on fait dans ces cas-là, quand l'amour semble bancale, quand les pensées ne vagabondent plus pour l'être aimé, mais, quand l'absence devient tout de même insupportable ? Parce que, l'amour, ce n'est pas ça, où du moins ce n'est pas de cette façon-là qu'il est décrit dans les romans, dans les films ou conté par nos mamans. Ce n'est pas fugace, simple oui, mais ce n'est jamais abstrait, voire uniforme, c'est justement tout le contraire. C'est là, encré entre deux personnes, c'est clair, c'est sûr, c'est violent parfois, cependant c'est toujours su. Je ne dis pas, c'est certain, l'amour n'est jamais pareil, surtout avec le temps, surtout au bout de dix ans il y a des petites, courtes, brèves périodes de latences, mais pourtant même dans ces cas, l'amour est toujours raconté comme présent, moins fort, toutefois présent. Alors je me demande, on fait quoi lorsque tout ça ne semble plus avoir d'importance..., on espère, on jète les derniers dès, on oublie, on abandonne ou au contraire, on se bat, on se donne. Encore plus fort. Corps et âme. Âme surtout. Je ne sais pas... Vraiment dans ces cas-là je ne sais pas.

Jeudi 5 avril 2012 à 20:46

Quarante cinq minutes de marche et puis tout ! 

Jeudi 29 mars 2012 à 22:09

J'ai l'écran de mon pc sur ma télévision et les enfoirés chantent que c'est bientôt la fin, que tout ira bien, que c'est leur tour. Et étrangement je trouve ça bien, moi, ces gens trop riches qui se battent pour une cause. C'est pas une histoire d'argent finalement mais d'envie... Parce que quand je vois Mime Mathy, Claire Keim, Patrick Bruel, Zazie, Alizée et tous ces autres aux belles voix, je me dis qu'ils doivent drôlement bien s'amuser à avoir le coeur sur la main, sur le pied, sur le corps, partout. Je me dis, vraiment, que ça doit être étrangement bon de donner de son temps sans gagner un copec. Et puis, sans savoir pourquoi, mais leur voix qui se mélange, leurs paroles qui sonnent bien, leurs mots qui ricochent dans le micro, moi ça me donne de jolis frissons et même quelques larmes, de bonheur, ont l'envie folle de glisser sur mes joues. Finalement, je me retrouve peut-être con, je sais pas mais moi je préfère ces chansons qui donnent le blues que ces musiques qui ne résonnent dans rien, qui parlent de rien. Je préfère chialer devant mon portable que de taper du pied. Je préfère ça, parce que moi, stupidement, ça me donne confiance. En moi, en la vie. Mais surtout en toi. Et tu vois, c'est uniquement pour ça que je sanglote en allant travailler. C'est uniquement pour t'aimer encore plus que j'écoute ces paroles qui tu trouves tristes et parfois si futiles.

Vendredi 2 décembre 2011 à 21:47

Demain, 17h18 je t'enterre. Je t'envoie le dernier coup de terre. Six pieds sous terre puisque tu l'as décidé. Demain, j'embrasse quelqu'un. Demain je lâche ta main. Mon con je te condamne moi aussi. Demain tu n'es plus là. Demain tu sors de partout. Demain tu sors de ma tête, de mon coeur. Demain on ne sera plus à nous. Demain avec quelques amertumes et angoisses je goûterai probablement à de nouvelles lèvres. Mardi, mercredi, jeudi, vendredi. Quatre jours j'aurai tenu ! Quatre ! 
[...]
Je ne t'aimais pas. Alors j'aimerai à nouveau. Alors mon soleil excuse-moi pour nos faux espoirs.
[...]

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